Yom Yéroushalayim

 

- Eyal, tu entends ?

- Oui, mais c'est quoi ce bruit ? On dirait une trompette…

- Absolument. J'en ai la chair de poule.

- Moi aussi. Et si on se rapprochait de ce bruit étrange, question de savoir ce qui se passe…

Eyal et son ami Igual marchent lentement en regardant en haut, sur les côtés, derrière eux pour ne pas être surpris par l'ennemi. Ils sont tous les deux soldats dans l'armée d'Israel. Depuis une semaine, ils combattent pour que le peuple juif vive enfin en sécurité sur cette terre qu'Hachem lui à donné. Ils sont fatigués, épuisés mais ils marchent, ils marchent et soudain….

Ils apercoivent au loin un homme avec une barbe et cet homme là sonne, il sonne….

C'est le chofar ! Eyal, c'est le chofar…

Nos deux soldats restent là, ils ne peuvent pas bouger tellement l'émotion est immense.

Devant eux le Kotel Ama'aravi déploie toute sa majesté.

Le Kotel, le Kotel est enfin entre les mains du peuple juif. Il va enfin pouvoir aller prier sur ce dernier vestige du Temple de Jérusalem.

Les larmes coulent sur le visage de ces deux héros. Visage, marqué par l'épuisement. Mais sans comprendre pourquoi, une force venue de nulle part les conduit vers cet endroit magique afin de partager ce moment historique avec leurs copains.

- Eyal ! Hachem nous a aidé à récupéré le Kotel ! Te rends-tu compte du miracle !!!

- Non, Igual, pas encore.

- Tu connais l'histoire de ce Mur ?

- Non, raconte la moi. Peut-être qu'en connaissant l'histoire j'arriverais à mesurer l'ampleur du miracle….

"Lorsque Vespasien (empereur romain) a assiégé tout Jérusalem, il a demandé à quatre de ses plus fervents fidèles, de détruire chacun, un mur du Temple. Ceux qui devaient détruire les murs se trouvant au sud, au nord et à l'est ont accompli leur méfait sans problème. Celui qui devait détruire le mur occidental n'y est pas arrivé.

Lorsque Vespasien vint pour vérifier si le travail avait été accompli, il s'aperçut que le Mur Occidental était reste debout.

Intrigué et irrité du manque de dévouement de son fidèle, il lui demande des explications.

Et ce dernier de répondre :

- Mon maître, je désirais garder une preuve de votre grandeur et de votre victoire si éclatante ! Si tout avait été détruit, comment prouver votre génie de la guerre ?

- Très bien répondit vespasien. Ce Mur restera debout mais il y a un hic ! Tu as désobéi à un ordre ! Tu vas donc monter en haut du mur et te laisser tomber. Si tu restes en vie, tant mieux, sinon…..

Le fidèle monta en haut du mur et se laissa tomber. Et il mourut.

- Tu vois, Eyal, ce Mur ne sera jamais détruit !

- Et comment peux-tu en être si sûr ?

Depuis 2000 ans, nos ennemis essaient d'anéantir tous les vestiges prouvant que cette terre nous a été donnée. Jamais ils n'ont réussi à toucher le Mur.

Jamais !

Et aujourd'hui, Hachem nous l'a rendu. Hachem nous l'a rendu.

Oui, Il nous l'a rendu et si on allait le remercier….

 

Mes amis, en ce jour du 28 Iyar, nous devons nous aussi et encore plus aujourd'hui, dire merci à Hachem et à tous nos soldats, nos héros pour nous avoir permis d'aller prier librement au Kotel en attendant d'aller prier aujourd'hui et maintenant au Beth-Hamikdach.