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Ki tissa

                                        Résumé

 

 

Coucou les amis,

contente de vous retrouver. Cette semaine nous allons apprendre à compter. Et oui, Hachem aime le peuple d'Israel, alors Il le compte !

Vous voulez savoir comment ?

Facile, chacun doit apporter un demi-shequel, le ma'hatsite Hashequel, et en comptant chaque pièce, on connaîtra le nombre des enfants d'Israel.

Pas mal non !!!

Mes amis, je suis déçue. J'avais postulé pour le poste d'architecte et bien figurez-vous qu'Hachem a choisi Betsalel et Oholiav pour construire le Michkane.  

J'en suis toute retournée.

C'est pas facile la vie…

Et lorsque je lis la suite de notre paracha, c'est incomprehensible si incomprehensible que je suis sortie de chez moi et je me suis acheté une tonne de mouchoirs.

Ecoutez un peu. Vous vous rappelez, Moshé Rabbenou est parti recevoir les Tables de la Loi. Son absence devait durer 40 jours et 40 nuits. Et bien, et bien, il a eu du retard.

Ne le voyant pas revenir, le peuple a pensé que leur chef ne reviendrait plus jamais. Et c'est là qu'il va prendre la décision la plus catastrophique. Les enfants d'Israel vont ordonner à Aaron le Grand-Pretre de lui construire une idole qui remplacera Moshé !!! Et c'est comme cela que va naitre : Le veau d'or….

Vous entendez ce que j'entends ? Les cris, les danses et tout cela autour d'un veau d'or !!!!

Lorsque Moshé apercoit son peuple, Il brise les Tables de la Loi             et dans un élan d'amour pour ce peuple, il va implorer le Pardon de Hachem sinon, lui dit Moshé, efface moi de Ton Livre.

Quel chef ! Quel Maitre !

Etant donné que les premières Tables ont été brisées, Moshé retourne au sommet du Sinai pour y préparer les secondes.

Mais quand il revint de ce second sejour, tout le peuple remarqua le changement…..

Le visage de notre Maitre était rayonnant !!!!

 

 

                  A la semaine prochaine mes petits amis !

                

 

 

                           Jeux

 

Tu dois enlever tous les "veau" de la phrase et tu découvriras ce que Moshé Rabbenou a fait en apercevant le veau d'or.

 

 

VEAUILJEVEAUTAVEAUDEVEAUSESVEAUMAIVEAUNSLESVEAUTAVEAUBLESETVEAULESVEAUBRIVEAUSAAUVEAUPIVEAUEDVEAUDEVEAULAVEAUMONVEAUTAVEAUGNE


 

                                                 Mot Mystère

 

 

 

Inscris d'abord dans les cases horizontales les mots correspondants aux dessins et tu découvriras le nom de l'un des artisans désignés par Hachem pour la construction du Michkan.


 

                 Regard sur la Paracha

 

 

 

Hachem dit à Moshé : "Alors, Je retirerai Ma Main, et tu Me verras par derrière ; mais Ma Face ne peut être vue."

 

Lorsqu'on recoit une mauvaise note en classe dans une matière pour laquelle on est un expert, on est deçu ! Pourtant, un peu plus tard, il va s'avérer que cette mauvaise note a été le tremplin, le coup de pouce pour nous faire avancer encore et encore dans d'autres matières qui ne nous intéressaient pas mais qui étaient très importantes pour notre avenir. Une mauvaise note, oui, mais au final, la reussite de notre scolarité.

 

Cette semaine, pour expliquer ce que nous venons d'écrire, on vous propose une histoire extraordinaire !!!

 

Régalez vous…..

 

 

                                                            Histoire

 

 

rapportée par le Rav Eliaou Hassan dans son excellent livre : La Paracha Ki tissa

 

Voici une histoire à couper le souffle qui se déroula durant la terrible Shoah. La famille Salotsky était une grande famille et fut malheureusement une des premières de Pologne à être envoyée à Auschwitz. Seul Its’hak, qui n’avait alors que seize ans, et sa sœur, qui était plus jeune de quelques années, arrivèrent à se cacher dans un village et furent ainsi sauvés du triste sort qui attendait leur famille. Les non juifs du village apprirent que deux jeunes juifs se cachaient dans leur bourg, et gardèrent malgré tout le silence : ils ne le firent pas savoir aux nazis. Its’hak Salotsky raconta plus tard qu’il avait pris l’engagement de veiller sur sa sœur et de la protéger de tout mal. Ils se cachèrent une longue période dans un abri humide et étroit sous la terre. Its’hak interdisait à sa sœur de prendre le risque de sortir, et lui seul sortait de temps en temps afin d’apporter la nourriture et les habits qui leur étaient nécessaires. Un jour, alors qu’il revenait "des courses" et s’approchait de leur "bunker", il fut pris d’un mauvais pressentiment et découvrit que sa sœur n’était plus là. Le sang lui monta subitement à la tête, et sans même craindre pour sa vie, s’engagea dans la rue et demanda aux passants s’ils savaient où avait disparu sa sœur. Ceux-ci lui montrèrent alors du doigt le bâtiment central des nazis. Sans même réfléchir, et dans un emportement proche de la folie, il pénétra avec furie dans le bâtiment et cria : « Rendez-moi ma sœur tout de suite ! » Les soldats nazis avaient déjà tiré leurs armes de leurs étuis et s’apprêtaient à le tuer sur place, lorsque le commandant général, qui avait entendu les cris de son bureau, lui fit signe d’entrer dans son bureau. Même dans son bureau, Its’hak criait qu’on lui rende de suite sa sœur et qu’il n’attendrait pas une seule minute… (Lorsqu’il prit de l’âge, il raconta qu’il ne sait pas comment il avait pu avoir un comportement aussi suicidaire, mais qu’il se rappelait qu’il n’avait en tête que le sauvetage de sa sœur, respectant ainsi la promesse qu’il s’était faite lorsqu’ils échappèrent au camp d’extermination). Le commandant était très amusé de voir ce phénomène peu commun et décida de lui faire grincer encore plus les dents en lui déclarant qu’il était prêt à lui rendre sa sœur à une seule condition : 

« Lorsque tu me montreras que tu as des poils dans la paume de ta main… »

Its’hak ne fut pas décontenancé et lança au commandant qui le regardait avec un air satanique : « Si je vous montre que j’ai des poils à cet endroit, vous me promettez que vous me rendrez ma sœur ? » Celui-ci lui répondit d’un air amusé mais diabolique : « Voyons, tu as déjà entendu ma réponse. » Alors Its’hak tendit la paume de sa main face au maudit nazi qui crut s’évanouir… Il y avait dans sa main de nombreux poils bruns et épais ! Le nazi pâlit de surprise et hurla avec rage : « Amenez-lui sa sœur et qu’il décampe vite de là ! »

Pour la suite de l’histoire, Its’hak Salotsky et sa sœur échappèrent aux affres de la guerre et s’installèrent plus tard en Israël.

 

Une question doit déranger nos petits lecteurs qui doivent se demander d’où venaient les poils de la paume de la main de Its’hak et s’ils avaient apparu miraculeusement ? Ceci n’était en effet absolument pas un miracle tel que nous avons l’habitude de le concevoir. Son père tenait une grande boulangerie en Pologne et, étant petit, il aimait se promener entre les grands fours et les immenses batteurs. Alors qu’il n’avait que sept ans, il introduisit sa main dans un des batteurs qui était en marche et un grand morceau de chair de la paume de sa main lui fut arraché ! Les hôpitaux de l’époque travaillaient de façon un peu primitive et on lui fit une greffe avec un morceau de chair qu’il avait dans un endroit du corps où poussaient des poils et le lui greffèrent dans la paume de la main. Bien que sa mère fût très reconnaissante envers le Créateur qui avait conservé à son fils l’usage de sa main, elle se désolait de l’aspect peu esthétique de celle-ci et lui demandait, lorsqu’elle sortait avec lui dans la rue, de la rentrer dans la poche afin que personne ne remarque les poils disgracieux qui y poussaient. Its’hak aussi se sentait honteux et ses camarades se moquaient souvent de lui. Il raconta plus tard : « Seul Hachem, qui voit d’un bout à l’autre du monde, savait ce qui se passerait à l’époque de la Shoah, Lui seul savait que ma sœur serait prise et que j’aurais besoin d’un phénomène hors du commun, comme les poils qui poussent dans la paume de la main, pour la sauver. Ce que nous croyions à l’époque être de la malchance, n’était en fait qu’une immense bonté de la part du Créateur qui avait déjà calculé comment, moi et ma sœur, allions être sauvés de la mort ! »

                                  Parachat Ki tissa

 

Coucou les amis. Cette semaine nous allons lire la paracha de "Ki tissa".

Vous me connaissez à présent…….

Vous savez que je suis l'exemple de la gentillesse, du savoir, de la bonté…..

Et bien cette semaine, je ne vais pas vous décevoir car je voudrais partager avec vous, un midrach très instructif qui relèvera la grandeur de notre Berger, Moché Rabbenou. Et, la cerise sur le gâteau, une petite histoire pour nous récompenser.

Vous êtes tous assis ????

On peut y aller ????

On est parti !!!!!

"Moché Rabbénou vient de recevoir les Lou'hot Haberit, les tables de la Loi…. Il est heureux, heureux car il va les apporter au peuple d'Israël.

Aïe !!!!

Lorsque Moché Rabbénou aperçoit au loin le peuple en train de danser devant le veau d'or, il se dit : "Comment pourrais-je lui donner la Torah sur laquelle il est écrit : "Tu n'auras pas d'autres dieux que Moi "? ils deviendraient tous coupables d'idolâtrie !!!! s'ils continuent sur ce même chemin après l'avoir reçue"

Moché Rabbénou, dans un élan d'amour pour son peuple, décide de revenir sur ses pas. Mais les anciens en voyant leur Maître repartir, décidèrent de le rattraper.

Une bataille éclate. D'un côté Moché Rabbénou qui tient les Tables et désire repartir. D'un autre, les anciens qui tirent les tables vers eux pour recevoir ce trésor inestimable.

Qui va gagner ????

Le suspens est insoutenable……

Bien sûr, ce sera Moché notre Maître dont la force est supérieure à celle des anciens.

Notre Maître regarde les Tables, et il pleure…..

Savez-vous pourquoi ?

Il pleure car toutes les lettres qui étaient gravées sur les Tables, s'étaient envolées…….

Il n'y avait plus rien, que de la pierre……

"Comment pourrais-je leur donner des Tables où rien n'est inscrit ? Je vais les prendre et les briser." Se dit Moché Rabbenou.

C'est la raison pour laquelle il est écrit dans le texte :

"Il jeta les Tables des ses mains et les brisa au pied du Sinaï"

Quel amour pour son peuple, vous ne trouvez pas les amis. Quel berger, quel protecteur – Moché Rabbénou!

 

 

                    Et bien moi, je vous dis chabbat chalom





 

בס"ד

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