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Vayetse

Rencontre Yaakov Rahel

Une jolie histoire !

Une jolie histoire a raconte a la table de Chabbat. Tirée du livre écrit par le Rav Hassan : Sur la Paracha

 

"Un jour, un papa acheta cinq petits pains. Il demanda à son petit garçon Moichélé qui venait tout juste d'apprendre a compter :

  • Moichélé, combien y a-t-il de petits pains ?

  • Un, deux, trois, quatre… cinq ! répondit le petit garçon.

  • Bravo Moichélé ! dit le papa.

Quelques instants plus tard se présenta à la porte un pauvre mendiant :

"S'il vous plait, j'ai faim et je n'ai rien à manger ! " dit le pauvre indigent. Le père prit deux petits pains et avec un large sourire les donna à ce malheureux. Le papa demanda alors à son fils :

  • Moichélé, combien avons-nous à présent de petits pains ?

  • Nous en avions cinq, tu en as donne deux, il en reste… trois ! répondit le garçon.

  • Non Moichélé ! dit le père.

  • Mais, papa regarde il en reste trois !

  • Non Moichélé, je ne te demande pas combien il en reste dans le sac, car dans quelques minutes, après que nous les aurons manges, il n'en restera plus un seul. Je te demande combien il nous en reste réellement ?

Le papa, voyant le garçon ne sachant quoi répondre, lui dit :

"Moichélé, il nous reste en réalité deux petits pains, les deux petits pains que nous avons donné à ce pauvre homme qui avait faim. Ce sont les seuls qui resteront pour nous pour l'éternité, rien au monde ne pourra nous les faire perdre…! "

 

Merci au Rav Hassan pour m'avoir permis de vous donner cette histoire magnifique.

 

                                         Dinah Simha.

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeux

                              Un point de la paracha

Coucou les amis, comme vous le voyez je n'ai pas bonne mine. Et oui, je suis un peu triste.

C'est gentil, vous me demandez pour quelle raison….

Alors je vais vous dévoiler ce qui me peine profondément.

Mon tonton qui habite l'Italie est reparti chez lui aujourd'hui après être resté chez nous durant un mois. Un mois magnifique, intense et joyeux.

Et voilà, maintenant on va rentrer à la maison et mon tonton ne sera pas avec nous.

Voila pourquoi je suis triste.

Vous me comprenez, n'est-ce pas ?

Bon, nous allons quand même parler de la paracha de cette semaine. Elle a pour nom : Vayétsé – "Il sortit".

Au fait, vous savez mon oncle d'Italie est rentré chez lui aujourd'hui. Il a passé…

Pardon ?

Je vous l'ai déjà dit ?

Vraiment ?

Vous pensez que ma raison s'égare ?

Pas du tout, les amis, pas du tout. Noa sait ce qu'elle fait. Ne vous inquiétez pas, ma tête est sur mes épaules.

Ce que je viens de faire est une copie conforme à ce qui se passe dans la paracha de cette semaine.

Que nous dit le texte :

" Vayetse Yaacov MiBeer Sheva, vayelekh 'Harana – Et Yaacov sortit de Béer Sheva, et se dirigea vers 'Haran…. "

Et alors ? me demandez-vous.

Rien de très spécial sauf que……

On le sait déjà que Yaacov Avinou est sorti de Beer Sheva….

Quand ?

Et bien à la fin de la paracha de la semaine passée, la parachat Toledot…

Mais lisons le texte :

Chapitre 28, verset 5 – "Et Itshak Avinou envoya Yaacov au territoire d'Aram, chez lavan……..et encore plus loin, que Yaacov obéissant à son père et à sa mère, était parti pour le territoire d'aram…."

Donc, on le sait déjà que Yaacov Avinou est parti. Pourquoi nous le repéter encore cette semaine ? Et pour quelle raison lui donner même le nom de toute une paracha ?

La réponse de Nos Sages est extraordinaire et va nous montrer encore une fois la grandeur de Yaacov Avinou.

Mes amis, on va s'imaginer que le Rav Kaniewski est invité à parler dans votre école. Vous allez tous vous préparer pour accueillir ce Gadol  de la meilleure manière qu'il soit. Lorsqu'il arrive, vous êtes tous heureux et émus de le voir de si près !!!!!

Mais une fois qu'il quitte l'école, vous allez sentir un vide particulier, un vide à la hauteur de la grandeur du Rav.

Il en est ainsi dans notre paracha….

Rachi nous explique que lorsqu'un Juste quitte un endroit, la population en ressent l'absence immédiatement.

L'absence de son étude, l'absence de son 'hessed, l'absence de sa grandeur.

C'est la raison pour laquelle, la Thora souligne deux fois, le départ de Yaacov Avinou.

Et moi je vous dis Chabbat Chalom….

 

 

                           Etude en famille

Lorsque Hachem intervient, tout est possible.

Cette histoire est magnifique d'enseignements.

Alors une bonne lecture !!!!

 

                       Histoire rapportée par le Rav Eliaou Hassan dans son livre sur : "La Paracha".

A propos de la véritable bonté !!!

 

Rabbi Mordekhaï Gifter (zatsal), Rosh Yeshiva de Telz (États-Unis), raconta une anecdote peu commune :

Je fus un jour invité au mariage de l’un de mes élèves. Le mariage devait être célébré dans une autre ville et celui-ci m’avait envoyé un billet d’avion ainsi qu’à huit autres élèves de la Yeshiva. Le jour de la cérémonie nous nous retrouvâmes tous dans l’avion, mais au moment d’atterrir, on nous annonça qu’une tempête avait éclaté et que l’avion était dans l’impossibilité d’atterrir, en conséquence nous devions être détournés dans une localité éloignée. Nous comprîmes donc que nous ne pourrions pas arriver à l’heure à la cérémonie nuptiale, nous allions rater le mariage. Après l’atterrissage, je réunis les élèves afin d’organiser la prière de Min’ha, mais à notre grand regret nous n’étions que neuf et il nous était impossible de faire l’office en Minyan. Nous devions donc prier chacun isolé, et nous demandâmes à l’un des employés de l’aéroport de nous indiquer un endroit où nous pourrions être à l’abri des regards. Celui-ci nous conduisit dans une petite salle de l’aéroport et chacun commença sa prière.

L’employé était resté là, il nous observait en silence. Après que nous ayons tous fini, il demanda : « Pourquoi ne dites-vous pas Kaddish ? (prière qu'un orphelin récite à la mémoire de quelqu'un) »

Nous fûmes tous étonnés, nul ne s’attendait à une telle question de la part d’un non Juif. Je lui dis que nous étions neuf et qu’il manquait une personne pour faire le compte. Il dit alors : « Et moi je ne compte pas ? Vous croyez que je ne suis pas Juif ! »

Sans attendre, il entama la récitation du Kaddish, et lorsqu’il eut fini, il s’approcha de moi et me dit avec une très grande émotion : « Aujourd’hui, c’est le jour anniversaire du décès de mon père. Mon père était un homme pieux qui respectait chaque commandement. Malheureusement moi, ça fait bien longtemps que je ne suis plus pratiquant ! La nuit dernière, mon père s’est dévoilé à moi en rêve et m’a dit que ce devait être l’anniversaire de sa disparition très prochainement, il me demanda avec insistance de dire Kaddish à sa mémoire. Je lui expliquai que depuis bien longtemps je ne priais plus et que même si je le voulais, je n’en aurais pas la possibilité puisqu’il n’y avait aucun Juif dans ma ville. » Mon père me dit alors : « Ne t’inquiète pas pour cela, je ferai en sorte que tu aies un Minyan, toi, dis Kaddish ! »

« Lorsque je me suis levé ce matin, je me suis dit que je ne dirai pas aujourd’hui Kaddish ! Mais lorsque je vous ai vus ici, j’ai réalisé tous les évènements qui se sont produits pour que vous soyez là avec moi ; j’ai vu comment la Providence Divine s’est manifestée clairement, neuf personnes sont venues jusqu’à moi dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, alors j’ai compris... »



 

בס"ד

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