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Beaalotekha

                                    Résumé 

 

 

Coucou les amis !!!

Vous allez bien depuis notre petit voyage dans ce magnifique boeing 707 ?

Vous avez aimé ? Et bien tant mieux car cette semaine, nous allons ????

Nous allons partir en croisière, la croisière "Bea'alotekha" !!!

Je vous ai eu ! Hein ?

Bref, au lieu du boeing, nous allons monter lentement, calmement et dans une joie immense sur un bateau magique.

Vous voyez la mer ? Fluide, huileuse comme on l'aime.

Le bateau commence à voguer et il nous amené loin, très loin. Fermez les yeux et imaginez.

Nous rejoignons les enfants d'Israël dans le désert….

Nous apercevons au loin, Aaron Hacohen montant les marches du Mizbea'h pour allumer la Ménora. Les Leviim apprenant les bases du service dans le Michkan.

Que c'est beau !

Le bateau continue à nous bercer. Et là, dans ce voyage étonnant, nous apprenons une grande lecon de vie. 

Je veux parler de Pessa'h Cheni!

 

 

 

 

Oui les amis, je vais bien, je suis au top !

Pour tous ceux qui n'ont pas pu feter Pessa'h au mois de Nissan, Hachem leur donne une seconde chance !!!

Une seconde chance les amis…..

C'est énorme !!!

 

 

On continue ?

Vous entendez ce bruit ?

Oui ?

Ce sont les trompettes que Moshé Rabbenou a fabriqué sur ordre de Hachem. Elles serviront à rassembler le peuple car le départ est proche….

Après un an passé dans le désert du Sinai, les enfants d'Israel plient bagages, le grand voyage commence…

Et oui, il commence.

Que se passe-t-il ? Le bateau tangue, il tangue de plus en plus fort. J'ai le mal de mer…. Je me sens pas bien. Je veux retourner sur la terre ferme, je….

Mais donnez moi un médicament, un sirop pour que j'aille mieux ! je….

Je sais, je me plains pour pas grand-chose mais c'est que les enfants d'Israel ont fait la même chose.

Ils ont en marre de la manne, ils veulent de la viande à manger. Alors ils se plaignent…

Et Hachem se fache et Moshe Rabbenou est triste. Sur ordre de Hachem, Moshe va se faire aider dans sa tâche de guide par 70 anciens.

Et le peuple qui grogne toujours…..

Vous parlez d'un balagan !

Et la réponse de Hachem ne se fait pas attendre. Il va leur envoyer de la viande et encore de la viande et toujours de la viande…..

 

 

 

Et la cerise sur le gâteau, Myriam sœur de Moshé Notre Maître va parler de son frère tant aimé. Étant donné son niveau spirituel élevé, elle va être punie par la lèpre…

Vous savez quelle sera la réponse de Moshé Rabbenou ?

Il va prier pour sa sœur afin qu'elle guérisse rapidement.

Le peuple tout entier attendra la guérison de Myriam pour continuer leur voyage dans le désert. Car, de la même manière qu'elle, Myriam, a attendu de voir ce qui arrivait à son frère Moshé, sur le nil, Hachem l'a récompensé.

Tout le peuple attendit que Myriam aille mieux !!!

Bien, notre croisière est terminée, nous revenons sur terre et je vous dis donc a la semaine prochaine, be'ezrate Hachem.

Chabbat Chalom

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  

 

                                Histoire

 

 

rapporté par le Rav Hassan dans son excellent livre : Sur la Paracha. Vous savez ce que j'ai appris cette semaine ?

Dans la paracha de cette semaine le peuple d'Israel va se plaindre de la manne, nourriture tombée du ciel et donnée par Hachem.

"Qui nous donnera de la viande a manger ?"

Le peuple d'Israel désire manger de la viande. En résumé, il ne veut plus de la manne. Pour quelle raison ?

Il faut savoir que la manne avait plusieurs fonctions. Non, elle n'était pas seulement de la nourriture mais comme le disent nos Sages, elle dévoilait qui était Tsaddik et qui ne l'était pas….

Pour le Tsadik, la Manne se déposait tous les matins à l’entrée de sa tente. Pour les gens moyens, ils devaient la ramasser dans le camp. Pour ceux qui s'étaient très mal conduits, ils étaient contraints de marcher longtemps pour trouver leur part.

Elle tombait aussi chaque jour, on ne pouvait pas la stocker !!!!

Pourquoi ?

Hachem habituait ainsi les enfants d’Israël à se tourner vers Lui afin de recevoir leur subsistance ! Le peuple se trouvait au beau milieu du désert et sans aucune ressource. Lorsqu’ils s’étaient rassasiés de Manne et qu’ils voyaient leur « pain » disparaître au soleil, ils levaient les yeux vers Hachem et développaient ainsi leur confiance en Lui, se disant que tout comme aujourd’hui Il leur avait dispensé leur subsistance, il en serait de même le lendemain.

 

Lisez bien l'histoire suivante. Une histoire de Emouna, de confiance en Hachem…

Bonne lecture !!!!

 

Un passant marchait dans les rues de Varsovie, au coin d’une rue, il vit et s’arrêta pour l’observer, un vieux Juif vendeur ambulant, qui criait à tout va : « Beïguelakh ! Beïguelakh ! » Le passant, curieux, se demanda combien de Beïguelakh cet homme pouvait bien vendre dans sa journée. Il se mit de côté et commença à compter ses clients. Il évalua qu’un passant s’arrêtait tous les quarts d’heure pour acheter un simple Beïguelakh, puis aussitôt la vente finie, le marchant se remettait à crier : « Beïguelakh ! Beïguelakh ! » Le passant fut pris de compassion pour le pauvre vendeur qui devait se casser la voix à longueur de journée afin de vendre un Beïguelakh par-ci et par-là et il décida de lui faire une proposition. Il engagea la conversation avec lui :

Dites-moi, brave Juif, combien d’argent gagnez-vous au plus en une journée ?

Cinq roubles.

Je vous propose une affaire : je vous donne chaque soir cinq roubles et, au lieu de passer votre journée au soleil à vous casser la voix, vous restez dans la maison d’étude à lire des Tehilim (Psaumes) avec ferveur !

Très bien j’accepte avec joie, merci beaucoup !

L’affaire fut conclue et chacun respecta son engagement : Le vieil homme lisait des Psaumes toute la journée et le passant lui donnait cinq roubles chaque soir.

Toutefois, deux semaines plus tard, le vieil homme annonça à son "employeur" qu’il désirait mettre un terme à leur accord. Le passant, très étonné, lui demanda des explications mais le vieil homme lui dit qu’il n’accepterait de lui en donner la raison qu’en présence du Rav.

Les deux hommes se présentèrent devant le Rav de la ville avec crainte et respect. Le vieil homme se leva alors et commença son plaidoyer :

« Kvod Ha Rav, lorsque le cher Juif qui se tient à mes côtés vit la difficulté avec laquelle je gagne ma vie, il eut pitié de moi et me proposa de me donner chaque jour l’équivalent de mon salaire en échange de la lecture des Tehilim. Que D. le bénisse pour son bon cœur ! Cependant, les jours ont passé, et je me suis aperçu que cet accord n’était pas bon pour moi. Jusque-là, je me trouvais dans la rue, et je priais Hachem de tout mon cœur : « Je t’en prie, envoie-moi un client ! » et après vingt minutes, quand un homme voulait m’acheter un Beïguelakh, je remerciais Hachem d’avoir fait en sorte que cet homme passe devant mon stand et ait envie d’un Beïguelakh. Si deux clients s’arrêtaient ensemble, je bénissais alors D. doublement ! Et ainsi se passait ma journée, j’étais partagé entre supplications et louanges ! « Hachem sauve-moi ! » « Loué Sois-Tu Hachem, comme Tu es Bon… » « Hachem, aide-moi à vendre mes derniers Beïguelakh car mes jambes me font souffrir et ma vieillesse me pèse ! » etc. Ainsi, Kvod Ha Rav, mes yeux étaient sans cesse levés vers le Ciel (et non vers les hommes) et ma confiance en D. grandissait ainsi de jour en jour ! Mais maintenant, bien que cela fasse deux semaines que je lise toute la journée des Tehilim, je ressens que ma confiance en Hachem a diminué et que par contre, j’ai plus d’assurance puisque mon salaire arrive chaque jour sans que je m’en préoccupe. »

(Voilà à quoi ressemblait un vendeur de Beïguelakh de Varsovie il y a cent ans !)

Lorsque le Rav entendit le "plaidoyer" du vieil homme, il murmura : « Heureux est le peuple Chékakha lo » (pour qui il en est ainsi), et il se retira dans la pièce adjointe pour pleurer d’émotion !

(Léhaguid)

 

                                   

 

                     

 

 

                       Énigme

 

Dans la paracha de cette semaine, Hachem nomme Aaron Hacohen, responsable de la Menora et de son utilisation.

"Ainsi fit Aaron…… comme Hachem l'avait ordonne"

Il est incompréhensible ce verset !!!

On ne peut pas penser une seule minute qu'Aaron ne va pas obéir aux ordres donnes par Hachem !!!

Que vient nous apprendre ce verset….

A toi de jouer…

 

                                   Jeux

A toi de trouver le mot qui se cache derrière ce rébus. Un indice : Il illumine pas mal….

 

                        

 

                                 

 

                             

 

                            Que suis-je   ?

Je fais du bruit

Je peux être en plastique ou en argent

Il faut beaucoup de souffle pour m'utiliser

Moshe Rabbenou doit en façonner deux sur ordre de Hachem

 

 

בס"ד

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