Résumé de la parachat Balak

 

- Alors Noa, tu vas mieux cette semaine ?

- Et comment ! Je suis fin prête pour explorer notre paracha ? - Mais qu'est-ce que tu cherches Kohi ?

- Tu comptes nous faire voyager avec quoi ?

- Et bien avec mon âne !

- Tu plaisantes ! Hi ! Hi ! Hi ! Tu es drôle parfois. Il suffit de comprendre ton humour.

- Alors tu peux rigoler encore et encore. Moi, je m'en vais raconter la paracha sur mon âne. Tu ne ris plus Kohi ?

- Tu peux m'expliquer ce qui t'ai passe par la tête ? Un âne ?

- Oui, il est en quelque sorte un héros mais si tu me laissais raconter toute l'histoire Kohi !!! Nos amis s'impatientent…

Coucou les amis, cette semaine, je vous emmène dans la paracha de Balak.

Balak était roi de Moab qui n'aimait pas du tout mais pas du tout le 'Am Israel. C'est la raison pour laquelle, il fait appel au prophète Bile'am pour venir maudire le peuple juif.

Et Bile'am se met en route tout heureux d'avoir été choisi pour cette sale besogne…

En chemin, un ange se met en travers de la route. Seule l'ânesse le voit et par trois fois, elle dévie du chemin et blesse le pied de son maître !

Une fois arrivé, Bile'am change trois fois de place pour tenter de maudire le peuple d'Israël.

Mais au lieu de prononcer des malédictions, ne sortent de sa bouche que des bénédictions. Il loue la splendeur du peuple d'Israël, son unité, sa discrétion.

Il prophétise même sur la fin des temps et la venue du Melekh Hamachia'h.

Balak, écoeuré du resultat, retourne dans son pays et Bile'am en fait de même.

 - Noa, cette semaine, la paracha est nettement plus joyeuse. Noa, tu m'écoutes ?

 - Kohi, les choses vont se gâter a la fin.

 - Ha !

 - Et oui, les enfants d'Israël vont se laisser séduire par les femmes de Moab et elles vont les entraîner à servir leur idole "Peor". Le bouquet final va être donner par un chef de tribu qui va amener sous sa propre tente une femme étrangère !

 - Quoi ?

 - Une plaie s'abat sur le peuple !!!

 - Encore ?

 - Oui Kohi, encore. Mais le secours arrive en la personne de Pin'has fils de Eléazar Hacohen. Il va prendre une épée et tuer le chef de tribu et la femme étrangère et tu sais quoi Kohi ?

 - La plaie s'arrête de suite…

 - Et ben ! Que se passe-t-il ensuite ?

 - Ça, c'est pour la semaine prochaine. Alors mon âne, tu en penses quoi toi de cette paracha ?

 - Tu parles avec un âne maintenant et tu crois qu'il va te  répondre ?

 - Et pourquoi pas Kohi, l'ânesse de Bile'am a bien parlé pourquoi pas mon âne…

Il est temps de dire Chabbat Chalom à nos amis. Je pense que tu es fatigué.

Chabbat Chalom….

 

Étude en famille

 

                      Commentaire et histoire

                                rapportés par le Rav Hassan dans son excellent livre : La Paracha.

 

(כא) לֹא הִבִּיט אָוֶן בְּיַעֲקֹב וְלֹא רָאָה עָמָל בְּיִשְׂרָאֵל ה’ אֱלֹהָיו עִמּוֹ וּתְרוּעַת מֶלֶךְ בּוֹ:

 

« Il n’aperçoit point d’iniquité en Yaacov, il ne voit pas de mal en Israël; Hachem est avec lui et l’amitié d’un Roi le protège. »

(Ch. 23 ; verset 21)

 

Rabbi ‘Haïm de Tsanz (zatsal) avait l’habitude d’expliquer le rapport entre le début du verset et sa fin de cette façon :

 

Nous ne pouvons espérer la protection de Hachem que lorsque nous aurons compris qu'il ne faut pas juger défavorablement notre prochain. Car lorsque nous prononçons des propos négatifs à l'égard du peuple juif, c'est Hachem Lui-même qui est touche. Car nous sommes tous Ses Enfants.

 

Voici une histoire extraordinaire qui aurait pu se terminer tragiquement si le Rabbi n'avait pas agi selon les règles de la Prudence….

 

La maison de Rabbi Its’hak Izik Rot (zatsal) était toujours ouverte aux personnes démunies ou à celles qui cherchaient momentanément un abri. Il ne cherchait pas à connaître l’identité de personne et ne refusait jamais d’aider aucun Juif.

Quelques jours avant Rosh Hachana, un jeune Juif du nom de Karothamer, déserteur de l’armée russe, frappa à sa porte et lui demanda de l’héberger. Bien que l’accueil d’un déserteur, surtout à cette époque troublée, représentait un véritable danger, Rabbi Its’hak ne lui refusa pas l’hospitalité et lui réserva une place dans sa maison pour la nuit.

Mais voilà qu’au petit matin les membres de la famille furent stupéfaits de découvrir qu’ils avaient été les victimes d’un vol : des objets de grande valeur avaient disparu et le jeune Karothamer avec… L’un des membres de la famille de Rabbi Its’hak l’encouragea donc à porter plainte auprès de la police et à dénoncer le jeune Karothamer comme étant le voleur. Celui-ci refusa catégoriquement de le livrer à la police, objectant qu’il n’était pas du tout convaincu qu’il fût l’auteur du vol.

Huit mois plus tard, l’un des voisins du Rabbi fut emprisonné ; et alors qu’il se trouvait à proximité de certains détenus, il entendit leur discussion au cours de laquelle ils se vantèrent d’avoir volé une certaine nuit, des objets précieux dans la maison de Rabbi Its’hak. Sans hésiter, le voisin les dénonça à la police, qui prévint aussitôt Rabbi Its’hak que les voleurs venaient enfin d’être identifiés.

La joie de Rabbi Its’hak ne connaissait pas de limite ! Non pas, comme on pourrait le croire, parce que les voleurs allaient payer leur crime, pas du tout ! Mais parce qu’il n’avait pas succombé à la tentation de dénoncer un pauvre innocent et s’était ainsi évité de très nombreuses et très graves transgressions. Il profita de cette occasion pour inculquer à ses proches l’importance d’être extrêmement prudent lorsqu’il s’agit d’accuser quelqu’un d’un méfait, combien grande est l’obligation de juger chaque Juif favorablement même si tout porte à croire qu’il est coupable ! »

Mais l’histoire ne s’arrête pas là…

Les années passèrent et alors que Rabbi Its’hak se trouvait… au Brésil, comme Cho’hèt, un Juif vint le trouver afin qu’il fasse la Ch’hita à son poulet. Ce dernier dévisagea Rabbi Its’hak, il l’avait reconnu ! Il tomba alors à ses pieds en pleurs et lui dit avec beaucoup d’émotion : « Je suis Karothamer ! Le jeune homme qui se trouvait dans votre maison lors du vol. A mon réveil j’avais constaté que vous aviez été la victime de cambrioleurs, j’ai donc pris peur et me suis enfui, craignant que vous ne m’accusiez et ne me livriez à la police. Si vous m’aviez dénoncé aux autorités, ils m’auraient certainement retrouvé, et voyant que je ne possédais pas de papiers d’identité, ils auraient découvert que je désertais l’armée, ce qui était passible de la peine de mort ! Je n’aurais aujourd’hui plus été de ce monde… Durant les quelques jours après ma fuite de votre maison, je vécus dans une terrible angoisse, mais lorsque je vis que mon portrait n’était pas affiché par la police dans les rues de la ville, je compris que vous ne m’aviez pas dénoncé. Je ne trouve pas les mots pour vous remercier de ne pas l’avoir fait et de m’avoir ainsi sauvé la vie… »

(Barékhi Nafchi)

 

As-tu bien lu la paracha ?

Test….

A toi de répondre aux questions suivantes….

 

Il est écrit : "Car il est béni" – De qui s'agit-il ?

 

De Balak

Du 'Am Israel (peuple juif)

De Moab

De Bile'am

 

Sur quoi chevauchait Bile'am pour rejoindre Balak ?

 

Sur un âne

Sur un chameau

Sur un cheval

Sur une anesse

 

Complète la phrase suivante : Quelles sont belles tes tentes Yaacov et …

 

Ton peuple aussi est beau

Moshe Rabbenou est le berger d'Israel

Tes demeures Israël

Et Aaron est le Grand-Prêtre

 

Qu'a vu l'ânesse de Bile'am ? :

 

Un mur

Balak

L'ange de Hachem

Les anciens de Moab

 

Énigme

 

Le midrach nous rapporte un dialogue tout à fait étonnant entre Hachem et Bilam.

Chapitre 22, verset 12

 

Hachem dit à Bilam : tu n'iras point avec eux (les anciens de Midian qui étaient venus le chercher a la demande de Balak pour qu'il vienne maudire le peuple juif).

Bile'am a Hachem : Je les maudirais de chez moi

Hachem a Bile'am : Tu ne maudiras pas ce peuple

Bilam a Hachem : Alors je le bénirai

Hachem à Bilam : Il n'a pas besoin de tes bénédictions car il est déjà béni.

 

Première question :

Que vient nous dire la Thora lorsque Hachem répond à Bile'am – Tu ne maudiras pas ce peuple car il est béni ?

 

Deuxieme question :

Pour quelle raison Hachem n'a pas voulu des bénédictions de Bile'am ?

 

A vous de jouer, nous attendons vos réponses….

 

Remets en ordre les dessins et dis moi de quel événement il s'agit ?