Nasso
Résumé de la paracha
Salut à vous tous les amis !
Je vous souhaite la Bienvenue sur le Boeing 707 de la compagnie "Nasso".
Nous serons ensemble pour une durée de deux minutes mais deux minutes intenses car vous n'allez pas du tout vous ennuyer.
Pour commencer, vous avez remarque la calculatrice devant vous qui vous aidera a compter combien de Lévites (hommes appartenant à la tribu de Levy) âges de 30 à 50 ans, auront la charge de porter le Michkan dans le désert.
Pour ceux qui ont encore du mal avec les chiffres, on vous donne la solution : 8580.
Pas mal !
Ensuite, une fois que les maths nous aurons laissé tranquille, nous vous proposons une histoire qui nous fera comprendre combien la jalousie n'est pas notre meilleure amie et n'est pas notre amie du tout.
C'est l'histoire d'une femme soupçonnée d'infidélité par son mari !!!!!
Dans la Torah, elle est nommée "Sota"……
Mais ne rentrons pas dans les détails puisque Hachem communique à Moshé notre Maitre toutes les lois concernant cette situation.
A chacun sa tâche…
Le vol "Nasso" continue en vous proposant de faire connaissance avec monsieur "Nazir".
C'est quoi tout ça ?????
Le "Nazir" est un homme qui fait le vœu de ne pas consommer tout aliment ou boisson fabriqué à base de raisin, et de ne pas se couper les cheveux. Les coiffeurs ne vont pas l'aimer mais ne vont pas l'aimer du tout du tout !
Ensuite nous survolerons la Birkat cohanim où nous apercevrons les Cohanim enveloppés de leur Talit en train de bénir le peuple.
Puis avant d'atterrir, nous bénéficierons d'un spectacle grandiose !!!!
Chaque chef de tribu apportant son sacrifice lors de l'inauguration du Michkan.
Nous vous souhaitons un excellent voyage !!!!
Chabbat Chalom !
Histoire
L'histoire suivante est tout simplement magique. Lorsque nous aidons un ou une amie, lorsque nous lui donnons du fond de notre cœur un bon conseil, ces bienfaits ne sont jamais perdus surtout lorsque nous n'attendons pas de recompense.
Cette récompense arrive tout de même, car Hachem n'oublie rien.
Bonne lecture les enfants…
Une histoire poignante et véridique, rapportée par le Rav Eliaou Hassan dans son excellent livre : La Paracha
Un soldat du nom de ‘Hananel se trouvait posté en garde au petit matin dans la ville de ‘Hévron. Soudain, de maudits terroristes surgirent, et ouvrirent le feu sur le soldat qui s’écroula. Ils réussirent à s’échapper en laissant le pauvre soldat baigner dans son sang. Personne ne se trouvait alors dans les rues à une heure aussi matinale dans cet endroit isolé et très peu passant. Par miracle, les coups de feu furent entendus d’un autre soldat qui était posté non loin du lieu de l’attentat. Il accourut et vit le soldat grièvement blessé. Avec un zèle formidable, il lui donna immédiatement les premiers secours, pansa ses blessures et s’empressa d’appeler une ambulance. Il se dévoua corps et âme pour aider le soldat, il fit même le chemin en ambulance à ses côtés afin de le soutenir. A l’hôpital, il resta à son chevet en attendant que sa famille arrive, et ce n’est que lorsqu’il sut qu’il était hors de danger qu’il partit. Les médecins affirmèrent à la famille que sans l’intervention dévouée du sauveteur, ‘Hananel n’aurait sans doute pas survécu ! Les parents louèrent Hachem de toutes leurs forces et le remercièrent d’avoir épargné leur fils. Ils se renseignèrent aussi sur l’identité du sauveteur inconnu, mais il leur fut impossible de le retrouver, notre héros avait disparu sans laisser la moindre trace, fuyant les louanges et les remerciements. Les parents mirent tout en œuvre afin de le retrouver, mais sans succès. Même après que le soldat fut sorti de l’hôpital, entier et en bonne santé, ils ne trouvèrent aucun indice, aucune information.
Les parents de ‘Hananel habitaient Kiriat Malakhi et ils possédaient un petit supermarché. Dès leur retour, ils accrochèrent une très grande pancarte à l’entrée du magasin où ils y relataient le miracle dont leur fils avait bénéficié, remerciant et louant Le Créateur de l’avoir sauvé. Une petite phrase était ajoutée à la fin, concernant le sauveteur demeuré inconnu et qu’ils recherchaient. Ils demandaient ainsi à toute personne qui aurait des renseignements sur son identité de les en avertir.
Cette pancarte resta accrochée très longtemps, jusqu’à ce qu’un an et demi plus tard, une femme habitant une autre ville se rendit dans ce supermarché pour y faire des courses. Elle lut attentivement la pancarte et demeura bouche bée et bouleversée, puis émue aux larmes, elle rentra hâtivement dans le magasin, se dirigea vers la patronne qui devait être la mère du soldat blessé, puis se jetant à son cou elle s’écria : « C’est mon fils ! C’est mon fils ! » Face aux parents ahuris, elle leur raconta qu’un an et demi auparavant, son fils étant alors soldat, il lui avait raconté qu’il avait sauvé la vie d’un autre soldat, l’avait accompagné à l’hôpital, etc. Il avait décrit exactement tout ce qui était écrit sur la pancarte à l’entrée du magasin. La femme appela alors aussitôt son fils et lui demanda de venir le plus rapidement possible.
La rencontre fut des plus émouvantes. Les parents du soldat blessé furent si heureux de pouvoir enfin exprimer leur gratitude et tous leurs remerciements à celui qui avait sauvé la vie de leur fils bien aimé !
Lorsqu’arriva le moment de se séparer, la mère du soldat sauveteur prit à part la maman du soldat sauvé et lui parla en toute intimité de quelque chose qu’elle ne pouvait pas garder pour elle plus longtemps : « Ce n’est pas la première fois que nous nous rencontrons... Vous ne me reconnaissez certainement pas, mais moi, je me souviens de vous comme si c’était hier ! Nous nous sommes déjà rencontrées, ici, dans ce même magasin, il y a de cela vingt ans. » La femme de Kiriat Malakhi était surprise et ne se rappelait effectivement rien. La mère du soldat sauveur poursuivit : « Il y a vingt ans, je me trouvais dans cette ville et je suis entrée dans votre magasin afin d’y acheter quelque chose, j’étais alors enceinte. Nous avons discuté de choses et d’autres et nous avons sympathisé. Je vous ai alors confié toutes les difficultés que j’avais à cause de ma grossesse et mon intention d’y mettre un terme… Lorsque vous avez entendu cela, vous et votre mari, vous avez mis tout votre cœur pour tenter de me dissuader de commettre un tel acte. Vous m’avez parlé de l’immense bonheur d’avoir des enfants, du fait que chaque bonne chose dans la vie s’acquiert avec des difficultés, mais que la satisfaction est à la hauteur de l’effort fourni, etc. Vous avez parlé à mon cœur, vous m’avez encouragée, vous avez parlé et parlé, et puis vous m’avez convaincue. Grâce à vous je décidai de garder l’enfant ! Le soldat qui a sauvé la vie de votre fils, c’est le même enfant dont j’étais enceinte il y a vingt ans, que vous m’avez encouragée à garder et qui est venu au monde par votre mérite ! Hachem vous a récompensé pour votre conseil et votre gentillesse ! »
(Alénou Léchabéa’h)
Jeux
Ces 4 éléments ont une particularité : Ils sont interdits pour trois d'entre eux, a la consommation et pour le dernier, a l'usage….
Mais a qui ?
A toi de nous le dire
Énigme
Dans la paracha de cette semaine, nous lisons la Birkate Hacohanim (La bénédiction des Cohen)
Cette dernière aussi a une particularité.
Un indice : 3 – 5 – 7
A quoi ces chiffres correspondent-ils ? Lorsque tu auras trouvé, tu comprendras ou se situe la particularité….
Bonne chance !!!!!!