Chemot
Résumé de la Paracha :
Bonjour les amis, je me présente, je m'appelle "Chemot" "Les noms" et je suis le second livre de la Torah.
Je vais vous transporter d'une histoire familiale a l'histoire du peuple d'Israël.
On y va…..
Un nouveau roi se lève en Egypte qui ne connaissait pas Yossef. Il est inquiet car les enfants d'Israël se multiplient un peu trop vite a son goût. C'est pourquoi il décrète des lois très cruelles dont une qui est de tuer tous les nouveau-nés garçons.
Lorsque Moshe naît, ses parents le cachent durant trois mois, puis, ils lui construisent un berceau en osier sur lequel ils le place et le dépose sur le fleuve en espérant que quelqu'un vienne le prendre.
C'est Bitia, la fille de Pharaon qui sauvera le bébé. Elle va lui donner le nom de Moshe et va l'adopter.
Devenu grand, Moshe sort du palais et après avoir tue un Egyptien, il s'enfuie a Midian.
Il épouse Tsipora, la fille de Ytro.
C'est près d'un buisson en flamme qu'Hachem apparaît a Moshe et lui ordonne de retourner en Egypte car l'heure de la délivrance est arrivée.
Moshe accompagne de son frère Aaron se rendent chez Pharaon et lui délivrent le message suivant :
"Ainsi parle Hachem : "Laisse partir Mon Peuple"
Enigme
Le second livre de la Torah a pour titre "Chemot" qui veut dire "Les Noms".
Pourtant, si tu lis bien, a partir du verset 1 jusqu'au verset 11 du chapitre 2, il manque un élément essentiel en rapport direct au titre de notre paracha.
Dis- nous de quoi il s'agit….
A toi de jouer….
Midrach
Moshe et la brebis
Moshe était un berger très attentif au bien être de son troupeau de brebis. Il les promenait, leur donnait a boire, les caressait et leur parlait avec douceur.
Pourtant, un jour, une brebis s'égara. Moshe, très inquiet se met a sa recherche. Il marche, marche, cherche et cherche encore dans tous les coins afin de la trouver. Il met tout son cœur afin de récupérer cette brebis.
Lorsqu'il la voit, il se met a chanter, il la prend dans ses bras et l'embrasse affectueusement….
C'est en contemplant cette image, qu'Hachem décide que ce sera Moshe qui deviendra le Guide du Peuple d'Israel.
Jeux
Inscris d'abord dans les cases horizontales les mots correspondants aux dessins et, si tu as bien lu le midrach, tu découvriras très vite quel est l'animal que nous cherchons.
Qui suis-je ?
Dans notre paracha, je ne suis pas encore célèbre
Dans notre paracha, je vais a la rencontre de mon frère
Je vais aussi avoir un rôle important dans la délivrance
C'est moi qui prendra la parole chez Pharaon
Je deviendrais le premier Grand Prêtre
Qui a dit et a qui ?
"Emporte cet enfant et allaite-le moi, je t'en donnerai le salaire." Cette femme prit l'enfant et l'allaita."
-Myriam a Bitia
-Bitia a Yoheved
-Yoheved a Myriam
-Bitia a Myriam
Parachat Chemot
Attachez vos ceintures les amis, cette semaine, nous voyageons en "chemot ferrari".
Oui, vous avez bien entendu……
Nous avons été désignés pour parcourir la paracha de cette semaine….. en formule 1 et je puis vous assurer que nous allons arriver les premiers.
On s'accroche…….
On est parti…..
Première, seconde…..
Cette semaine, nous disons bonjour à toi le livre Chemot…..
On met la troisième, la naissance du peuple juif est en marche….
On met la quatrième et oui on est en formule 1 les amis.
Vous sentez la vitesse, vous entendez que ça gronde en Egypte, que Pharaon, cet ingrat, a oublié tout le bien que Yossef Hatsadik a fait pour l'Egypte ?????
Vous entendez?????
Le peuple juif s'est développé et il remplit l'Egypte et tout cela déplaît fortement aux Égyptiens.
On met la cinquième car tout s'accélère. Esclavage, naissance de Moshé Rabenou, sa fuite à Midian et la délivrance qui se dessine au loin…..
et on arrive là où vous et moi allons faire une petite pause.
Pour récupérer un début de course fulgurant…..
Il y a quelque chose qui me tracasse.
La paracha de cette semaine à pour titre : Chemot qui veut dire les noms.
Jusque là tout va bien.
Et pourtant, les amis et pourtant
Je vais vous lire à présent le verset qui me pose problème :
Chapitre 1,verset 15
"Le roi d'Egypte s'adressa aux sages femmes hébreues, qui se nommaient, l'une Chifra, l'autre Pou'a…."
Et alors, me direz-vous et je vous répondrai, c'est vrai sauf que lorsque l'on lit Rachi, nous apprenons qu'il s'agit de Yokheved (la maman de Moshé Rabenou) et Myriam (la sœur de Moshe Rabenou).
Vous saisissez mon émoi ?????
Pour quelle raison avoir change de nom ? Et nous savons tous pertinemment que la Thora ne possède pas un mot en plus ou en moins….
Je mets la cinquième car c'est trop top le commentaire !
La Thora veut nous enseigner l'importance des prénoms.
Chifra veut dire : embellir. Il s'agit de Yokheved. Elle embellissait le nouveau bébé qui ne pleurait pas, tant elle lui prodiguait tous les soins avec amour.
Pou'a veut dire : S'exclamer. Il s'agit de Myriam qui parlait au nouveau-né comme le font toutes les mamans pour calmer un enfant qui pleure.
Ouf. J'arrête la machine. On se pose, on se calme.
L'importance du prénom dans notre vie…… La Thora a désiré appeler Yokheved et Myriam par un autre prénom afin de révéler la qualité essentielle de ces deux femmes qui vont aider les femmes juives à accoucher dans une période assez difficile.
Je vous souhaite chabbat chalom et à la semaine prochaine bli neder….
Histoire
tirée du livre écrit par le Rav Hassan : La paracha Livre que vous pouvez commander sur le site suivant : Librairie-laparacha.com
Un juif ayant fait Techouva dévoila à ses amis quel avait été le déclic.
Assez surprenant mais lisez plutôt…..
Arrivé dans une certaine Yeshiva afin de se confronter aux étudiants et de leur prouver combien ils se trompaient, il fut captivé par l’atmosphère de la yéchiva et commença à pratiquer lui aussi la Torah et les Mitsvot.
Son entourage s’étonna et lui demanda comment il s’était ainsi laissé convaincre, mais il réfuta : « Ne pensez pas que ce sont les cours, les beaux discours ou les chants de Chabbat qui m’ont donné essentiellement envie de revenir à la Torah, c’est simplement le jeton sur la cabine du téléphone public ! »
Un jeton ????
Les autres de s’étonner, et lui de répondre :
« Lorsque je l’ai vu sur l’appareil, j’ai pensé qu’il n’allait pas y rester longtemps et qu’un des étudiants allait sûrement le prendre. Mais les jours ont passé, puis les semaines, et ce jeton est toujours demeuré là, sur le poste.
Personne ne l'avait pris.
C’est cette valeur morale que j’ai pu constater à la Yeshiva qui m’a convaincu que seule la Torah pouvait véhiculer le message du VRAI !