Korah
Résumé
Si j'avais su j'serais pas venu. Si j'avais su j'serais pas venu….
Kohi murmure des choses mais Noa n'arrive pas à comprendre ce qu'elle dit.
Kohi, que se passe-t-il ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette.
-Effectivement, répond Kohi, est-ce que tu peux dire à l'énergumène qui est à coté de moi, d'arrêter de vouloir jouer les commandants de bord !!!
-Quoi !
Il prend tout, il mène tout, il gère tout et moi dans tout cela ? Je dois dire Amen et bien aujourd'hui, je me revolte.
- Oh ! Kohi ! pas vous. Pas vous. La querelle n'est pas une bonne amie. Elle ne résout rien. Regarde un peu la paracha de cette semaine, la paracha de Kora'h. Et bien…
-Si c'est pour me faire encore ton baratin de chaque semaine, arrête, je n'écouterais pas.
- Ok ! alors je vais m'adresser à mes amis.
- C'est ça, parle à tes amis….
- Coucou ! vous allez bien ? j'espère que vous avez meilleur moral que mon amie Kohi.
Cette semaine, je vous emmène avec Kohi survoler la paracha dans ma montgolfière "Kora'h". Je vous avertis dès le départ, étant donné le moral de Kohi, nous risquons d'avoir des turbulences. Et oui. On est parti.
Kora'h de la tribu de Levy, Dathan et Aviram (deux grands ennemis de Moshé Rabbenou, de la tribu de Réouven et 250 hommes vont se révolter contre Moshé notre Maître. Ils lui reprochent de prendre seul les commandes du peuple et ils reprochent aussi à Aaron le Grand-Prêtre d'avoir pris lui et ses enfants la Kehouna (la Prêtrise).
Je me sens pas bien dit Kohi…..
Kora'h et les 250 hommes vont offrir la Ketoret (l'encens) comme le font les Cohanim pour prouver au peuple qu'eux aussi sont capables d'être de bons pretres et qu'ils peuvent jouer le rôle des Leviim.
Résultat des courses, ils vont tous être engloutis…. Et c'est pas fini, une plaie s'ensuit. Aaron le Grand-Prêtre va à son tour offrir la Ketoret et là, la plaie prend fin.
J'ai envie de vomir, je veux redescendre….
Lorsque le peuple va voir le bâton d'Aaron fleurir et produire des amandes, il comprend que c'est Hachem qui l'a nommé à ce poste de Grand-Prêtre.
La fin de notre paracha, montre tous les avantages qu'Hachem offre aux Cohanim et combien leur rôle est important pour jouer les intermédiaires entre Hachem et le peuple.
Et voilà ! On peut redescendre à présent. Kohi ! Ça va ?
Oui, je vais mieux car ton résumé m'a ouvert les yeux. Je te remercie car une fois à terre, je fais me refaire copine avec Ori !
Chabbat Chalom les amis et fuyez les querelles….
Étudions en famille
Commentaire et histoire adaptés du livre écrit par le Rav Eliaou Hassan: La Paracha.
Mida Kénégèd Mida, c'est-à-dire "mesure pour mesure".
De la façon dont tu as mesuré les autres on te mesurera !
C'est-à-dire : Si tu as estimé que donner un carré de chocolat était suffisant pour ton copain Daniel, il en sera de même pour toi. Tu recevras à ton tour un carré de chocolat alors que tu aurais préfèré recevoir le reste de la tablette.
« Il y a dans la classe de Mikhael, un élève qui veille scrupuleusement chaque jour à participer aux trois offices de la Tefila (prière). Cela dit, autant il est scrupuleux à venir à chaque office, autant il est très négligent sur les horaires et arrive chaque fois en retard. Il ne commence jamais avec tout le monde mais avec dix minutes de retard systématiquement. Si la prière de l’après-midi commence par exemple à une heure, il arrivera à une heure dix, et ainsi pour chaque office et cela chaque jour de l’année. J’ai tenté maintes fois de lui demander avec tact d’arriver à l’heure, lui expliquant que s’il faisait déjà l’effort de participer régulièrement aux offices, alors tant qu’à faire qu’il arrive à l’heure ! Mais il m’a répondu à chaque fois la même phrase :
« Si déjà j’arrive pour l’office, qu’est-ce que cela peut faire l’heure à laquelle j’arrive, l’essentiel étant que j’arrive, non ? Dix minutes ici ou là, qu’est-ce que cela change ? »
Durant quelques mois il agit ainsi, jusqu’au jour où Mikhael arriva… à l’heure exacte pour prier !
Ma curiosité était trop grande à contenir et après la tefila je m’adressai à lui et lui demandai la raison de son arrivée ponctuelle. Très bouleversé, il me répondit avec animation : « Hakadosh Baroukh Hou m’a montré de façon on ne peut plus claire que cela ne valait pas la peine d’arriver en retard à la tefila ! » Et voilà l’histoire étonnante qu’il me raconta : J'étais au super avec ma mère et comme d'habitude je l'aidais à mettre tous les sacs dans la voiture. En entrant dans la voiture, je me suis aperçu que j'avais oublié à la caisse, mon téléphone portable, nouveau modèle et dont j'étais très fier. Je repris donc le chemin du super quand soudain un bruit comme une sorte de déflagration me cloua sur place. Je vis des gens sortir à la hâte du super, il y avait des cris, des hurlements, c'était un spectacle de guerre. Une fois le choc passe, je vis un homme (ce devait être le directeur) en train de téléphoner, sûrement aux pompiers.
J’éprouvai une vive peine à l’écoute du récit de Mikhael, mais je l’arrêtai alors afin de lui demander quel rapport il existait entre l’incendie et son arrivée ponctuelle à la synagogue. Il me répondit alors que dès que l’incendie avait commencé à se propager, sa mère, elle aussi, avait immédiatement appelé les pompiers en les pressant de venir éteindre le feu rapidement. On lui répondit que les pompiers étaient déjà partis pour une autre opération de sauvetage et qu’ils n’arriveraient que quelques instants plus tard. Mais voilà qu’une minute passa, puis une deuxième et une troisième encore, et le feu continuait à progresser, et les pompiers n’étaient toujours pas là ! Certes les clients étaient tous sains et saufs mais mon tout neuf telephone portable était en train de crâmer à petit feu. « Mon cœur s’était presque arrêté tant j’avais de la peine, me raconta Mikhael, surtout lorsque je vis combien le feu occasionnait de dégâts » Ce n’est finalement que dix minutes plus tard que les pompiers sont arrivés, mais il était déjà trop tard, presque tout le super et mon téléphone portable avec, étaient consumés. Le directeur cria alors aux pompiers: « Pourquoi arrivez-vous si tard ? Si vous étiez venus plus tôt, le super aurait été sauvé ! » Mikhael arrêta alors son récit quelques secondes tant il était bouleversé par ce qu’il venait de vivre, puis il parvint à se maîtriser et reprit. Et tu sais quelle va être la reponse des pompiers ? :
« A la fin du compte, nous sommes venus ! ... Dix minutes ici ou là, finalement on est arrivé… !!! »
Ces mots retentirent dans mon esprit et une lumière rouge s’alluma tout à coup. Je me suis alors souvenu que c’était exactement la même réponse que j’avais l’habitude de te donner lorsque tu tentais gentiment de me raisonner afin d’arriver à l’heure pour l’office. Cet évènement m’a fait comprendre l’importance de dix minutes, comment en dix minutes nous pouvons construire des mondes (grâce à nos prières) ou bien au contraire, en détruire ! C’est ainsi que j’ai compris le message d’Hachem et pris sur moi d’arriver à l’heure à l’office… » »
(Barékhi Nafchi Berechit)
Kora'h ou la mauvaise querelle !!!!
Je vous explique : papou l'orange est fachee avec mumu le poivron. Mais mumu le poivron est aussi fache avec moi, nounours.
Je vous explique : Je suis faché avec lulu le soleil. Mais Lulu le soleil est lui, faché avec papou l'orange.
Moralité :
Il est grand temps que je fasse la paix en moi……
Enigme
"Et Kora'h vit" : que vit-il ? Nos Sages disent qu'il a vu que de sa descendance naîtrait un grand prophète.
De qui s'agit-il ?