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Histoires courtes


 

Histoire rapportée par le Rav Fanger

 

 

Il était une fois un grand-père et son petit-fils, tous deux très curieux de ce que renferme Madame Nature…

 

- Grand-père, demande Avi, que tiens-tu dans la main ?

- Une chrysalide, répond le grand-père.

- Une quoi ?

- Une chrysalide, répète le grand-père, d’où émergera un magnifique papillon.

- Est-ce que tu peux me la donner ?

- Bien sûr mais à une condition.

- Laquelle ?

- Lorsque tu verras la chrysalide s’ouvrir et le papillon étendre ses ailes et se cogner contre les parois de la chrysalide, ne cherche pas à l’aider. Il est impératif qu’il en sorte seul. C’est promis ?

- Promis, grand-père.

Avi prend la chrysalide et rentre chez lui. Une fois dans sa chambre, il pose son trésor sur le bureau et ne cesse de l’admirer.

 

Soudain, Avi entend un léger craquement et remarque que la surface de la chrysalide commence à se fendre, et laisse apparaître un fragile papillon. Il déploie ses ailes pour les sécher, heurte plusieurs fois les parois de la chrysalide en essayant d'en sortir, mais sans succès. Avi désire l’aider mais il se souvient des recommandations de son grand-père et laisse donc le papillon se débrouiller tout seul. Le temps passe et le papillon, malgré tous ses efforts n’est toujours pas sorti de la chrysalide. Avi, oubliant sa promesse et ayant pitié du pauvre papillon, décide d’intervenir. Il écarte les parois de la chrysalide… Le papillon déploie ses ailes et prend enfin son envol. Avi est heureux. Mais son bonheur va être de courte durée car, à peine émergé, le papillon tombe et meurt. Avi s’empresse de le ramasser et commence à pleurer. Tenant le papillon dans sa main, il retourne voir son grand-père pour lui montrer le résultat désastreux.

 

Le grand-père fixe Avi du regard et dans ses yeux on peut discerner une certaine déception.

- Tu l’as aidé à sortir, n’est-ce pas ? reproche le grand-père.

- Oui, répond le garçon tristement.

-  Il faut que tu comprennes que la difficulté que rencontre le papillon pour sortir de la chrysalide durcit ses ailes. Lorsqu’il se heurte violemment sur les parois de la chrysalide, les muscles de ses ailes se consolident. En l’aidant, tu as stoppé tout le processus de développement dont le papillon a besoin pour survivre.


Il en est de même dans notre vie. Combien de fois, prions-nous le Maître du monde d’aplanir tous les obstacles et de nous faciliter notre tâche. Pourtant, il faut être conscient que ce sont les combats à mener, les épreuves à surmonter qui forgent notre caractère et nous stimulent afin de prendre notre envol et vivre pleinement notre vie d’adulte.

 

                           Merci Simha Bendavid pour cette jolie histoire ! 

Petite histoire  de grenouille

                                                     rapportée par le Rav Fanger sur Hidabroote.

Il était une fois une course ... de grenouilles
L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour.
Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.
La course commença.
En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre : "Inutile !!! Elles n’y arriveront jamais!"

 

 

 

Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager,
sauf une qui continua de grimper et
Les gens continuaient :
"... Vraiment pas la peine !!! Elles n’y arriveront jamais!..."
Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf une qui continuait envers et contre tout …
A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui, seule et au prix d'un énorme effort, rejoignit la cime.
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle avait fait.
L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve.

Et découvrit qu’elle... était sourde !  ...

 


 

N'écoutez donc pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d’être négatives ...
car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur!
Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez.
Et soyez TOUJOURS POSITIF !

 

En résumé :
 

Soyez toujours sourd quand quelqu’un vous dit  que vous ne pouvez réaliser vos rêves.

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

Histoire de papillon

                             Une jolie histoire tirée du livre écrit par le Rav Hassan : "Sur la Paracha"

 

« Il vit qu’il ne pouvait le vaincre, et il le toucha au creux de sa cuisse. Le creux de la cuisse de Yaacov se luxa en combattant avec lui. »

 

 

Rabbi Ezra Attia (Zatsal) fut le Roch Yéshiva de l’une des Yéshivot séfarades les plus populaires : Porat Yossef à Jérusalem. Il y a plusieurs décennies, les conditions de vie étaient très difficiles et la pauvreté des habitants d’Erets Israël très grande ; malgré cela, des dizaines d’élèves s’adonnaient à l’étude de la Torah nuit et jour.

Un jour, Rabbi Ezra Attia remarqua que l’un de ses élèves les plus brillants ne se trouvait plus dans la Yéshiva. Il se rendit chez son père qui tenait un petit magasin de fruits et légumes et lui demanda ce qu’était devenu son fils ? Le père lui expliqua qu’une autre boutique de fruits et légumes venait d’ouvrir qui proposait des livraisons à domicile. Ne pouvant faire face à la concurrence il avait dû renvoyer son employé et prendre son fils à la place. Le Rav expliqua au père que son fils devait revenir à la Yéshiva, qu’il avait d’énormes capacités qu’il serait dommage de gâcher. Le père répondit au Rav qu’il était désolé mais que s’il fermait la boutique il ne pourrait plus subvenir aux besoins de sa famille (il ne faut pas oublier la pauvreté de l’époque à Jérusalem). Le Rav ne désespéra pas, il mit tout son honneur et toute sa Torah de côté, il saisit un tablier, s’en vêtit, se mit derrière le comptoir et dit au père : « Dans ce cas, moi je vais rester ici pour t’aider et que ton fils retourne étudier à la Yéshiva ! » Le père fut touché par les paroles du Rav et il accepta que son fils retourne étudier.

Il ne regretta jamais que son fils ne devienne pas épicier et rejoigne les bancs de la Yéshiva, pour le bien de tout le peuple Juif, car ce fils grandit et devint l’un des plus grands Talmidé ‘Hakhamim de la génération :

Rabbi Ovadia Yossef (Chlita), que D. lui donne longue vie !

 

 

                                Merci au Rav Hassan.

 

Le petit garcon qui devint un grand

                                Le petit cahier

 

                                       Histoire a rapporter a la table de Chabbat. Tiree du livre ecrit par le Rav Hassan

 

"Le petit Mordékhaï collectionnait des photos de Rabbanim et de Tsadikim. Au fur et à mesure il les collait dans un cahier. Un jour, son père et sa mère découvrirent par hasard ce petit cahier, ensemble ils commencèrent à regarder les photos que leur fils avait amassées. Toutes les pages étaient pleines, pourtant à la fin, ils trouvèrent une page contenant au milieu un petit carré demeuré vide. Les parents s'étonnèrent, pourquoi leur fils avait-il laissé un carré vide ? Ils regardèrent alors plus attentivement et virent qu'une petite phrase était inscrite sous le carré vide. On pouvait lire :

"Mordékhaï, si tu étudies avec assiduité et peine, toi aussi tu pourras rentrer ici, mais sinon… tu resteras dehors !"

Les années passèrent et le jeune Mordékhaï devint un jeune ba'hour yéchiva très assidu. Il grandit et devint Rabbi Mordékhaï Gifter (zatsal), le Rosh Yéchiva de l'une des plus fameuses  Yéchivot du monde :

                    La Yéchiva de Telz en Amérique !!!

 

Simha Dinah Ben david

 

                                              Une pluie de larmes

 

 

 

 

 

 

 

Un matin, à la sortie du beth hakenesset, un homme s'adresse au Rav Mordéhai Eliahou :

- Kevod Ha Rav ! Dit-il je vous présente mon neveu Ahia. Il a perdu son papa il y a un mois, et il fête sa bar mitzva dans deux jours ! Je  crois qu’il a une demande à vous adresser.

- Je t’écoute mon garçon ! Dit le Rav en se tournant vers le jeune.

- Euh, et bien voilà !  dit ce dernier en bégayant un peu, mon père vous aimait beaucoup ! Il me racontait souvent des histoires vous concernant ! En Elloul, Il nous amenait  à vos sélihot pour prier !  Et puis nous avons même une très grande photo du Rav au dessus de notre table de Chabbat ! Alors… Alors voilà une invitation à ma bar mitsva ! J’aimerais tant que vous veniez !!!

Le rav ému prend la carte dans ses mains :

- Je te remercie beaucoup pour cette invitation….

- Vous viendrez, n’est ce pas Ha rav! Vous viendrez! S’il vous plaît, il faut que vous veniez !

Mais le Chamail se penche discrètement et murmure à l’oreille du Rav:

- Ha Rav, je me permet de vous rappeler que ce soir là, vous avez le congrès mondial des Rabanim dans un hôtel de la mer morte !

Très ennuyé, le Rav demande :

- Est-il possible de changer la date de ce congrès?

- Non je regrette ! Affirme catégoriquement son interlocuteur C’est totalement impossible !

Le rav Eliahou, très peiné, se penche alors vers Ahia, et lui prend la main :

- Je suis sincèrement désolé mon garçon, mais je ne pourrais pas participer à ta fête ! Je sais très précisément ce que tu ressens  à l’instant, car sache que moi aussi j’ai perdu mon père presque à ton âge ! Toutes mes excuses !

Le visage totalement défait, le petit Ahia regarde la voiture du Rav s’éloigner !

 

- Deux jours plus tard, sur la route de la mer morte, le ciel couvert de nuages noirs est à l’orage. Le tonnerre gronde, et des dizaines d’éclairs éclatent de toutes parts. Une pluie torrentielle se met alors à tomber:

- Ohlala ! S’écrie le chauffeur du Rav, quelle tempête ! J’espère que nous arriverons à temps ! Quelle averse ! La route est presque entièrement inondée ! Bien, pas de panique, car ce sont des pluies de bénédictions ! Rajoute-t-il pour se rassurer.

- Non ! Contredit le Rav, ce ne sont pas des pluies habituelles, ce sont les larmes de cet enfant qui ne peut se consoler de mon absence !

“Les larmes de ce garçon ! pense le chauffeur, le Rav exagère un peu. ”

Les minutes passent et la route est à présent tout à fait impraticable. Après quelques instants, ils distinguent une voiture de police qui bloque le passage, et les contraint à faire demi tour :

- Barouh Hachème ! Se réjouit le Rav, dirige-toi  au plus vite vers la salle de la bar mitsva.  

Pendant ce temps, Ahia, assis tout seul dans un coin  ne parvient pas à se consoler:

- Comment puis-je danser ? Explique-t-il à son oncle. Papa n’est pas là ! J'espérais qu’au moins le Rav Eliahou viendrait ! Mais non...

- Soudain, derrière son dos, il entend :

- Mazal tov, mazal tov!!!!!

Ébahi, l’enfant se tourne puis se précipite vers le Rav:

- Mais…. Mais vous aviez dit que vous ne pourriez pas être parmi nous ...

En prenant le garçon dans ce bras, le Rav, dans un sourire affirme :

- Il semblerait que Akadoch Barouh hou  en a décidé autrement !

Durant toute la soirée, Ahia et le Rav dansent avec les autres invités  ! Sur le départ, le jeune garçon remercie de tout son coeur le Rav :

- Je suis tellement content que vous soyez venu ! Car avant que vous n’arriviez, je pleurais des torrents de larmes!

- Lorsqu’il entendit le mot de “torrent” le chauffeur compris que son Rav avait vu juste, et que ces pluies torrentielles semblaient bien être liées aux larmes de Ahia !

                       

                              Histoire tirée du livre: Avihem chel Israel, racontée par Carole Rotnemer

                                          Pas de Tristesse !!!

 

 

 

Aaron est un enfant charmant mais très turbulent. Il a le don de se trouver toujours au bon endroit pour commettre une bêtise.

Mais, depuis un certain temps, son père remarque une certaine tristesse sur le visage de son jeune fils. Il l'appelle et là, Aaron sans s'y attendre recoit un savon comme jamais il n'en a recu.

- Pourquoi me faire autant de remontrances, dit-il à son père. J'ai commis pourtant des actes plus sérieux et jamais tu n'as reagi de cette manière !!!

Son père le regarde, lui sourit et lui répond avec tendresse cette fois :

-Lorsque tu commets des bêtises, tu es le premier à le reconnaître. Mais lorsque tu es triste, tu ne t'apercois pas que tu agis mal. La tristesse n'est pas bonne et elle ne fait pas avancer dans la vie. C'est la raison pour laquelle je t'ai réprimandé. Pour te faire comprendre que la tristesse est à éviter à tout prix.

                                 Dinah Simha Bendavid

 

    

                                  Histoire tirée du livre écrit par le Rav Hassan : 

 

«… car j’ai la bouche lourde et la langue lourde. » (Ch. 4 ; verset 10) Rabbi ‘Haïm Ozer Grodzinsky (zatsal) était le Rav de Vilna et le « berger » du peuple juif avant la deuxième guerre mondiale.

 

                                      Rabbi 'Haïm Ozer Grodzinsky

Il marchait un jour avec l’un de ses élèves lorsqu’un passant l’aborda et lui demanda son chemin. La rue qu’il demandait se trouvait à l’autre bout de la ville et Rabbi ‘Haïm Ozer, bien qu’ayant des difficultés à marcher, lui proposa sans hésiter de l’accompagner. Ils marchèrent ainsi pendant près de trente minutes jusqu’à la destination demandée. Son élève, surpris, lui demanda pourquoi il ne s’était pas contenté de lui indiquer la direction, puisqu’il aurait pu continuer de demander son chemin à d’autres personnes. Rabbi ‘Haïm Ozer lui répondit : « N’as-tu pas remarqué que ce monsieur bégayait ? Qu’il avait « la bouche lourde et la langue lourde » et qu’il avait honte de me demander son chemin ? Si je ne l’avais pas moi-même accompagné, il aurait dû s’humilier plusieurs fois encore jusqu’à arriver à destination. C’est pour cela que j’ai tenu à le guider moi-même, pour éviter à un juif d’avoir honte ! »



 

« Prenez l’or et l’argent, laissez moi le bébé », histoire vraie

http://www.tribunejuive.info/memoire/prenez-lor-et-largent-laissez-moi-le-bebe-histoire-vraie

 

Lorsqu’un train plein de prisonniers juifs est arrivé à l’un des centres d’extermination nazis, de nombreux polonais sont sortis pour regarder le dernier groupe qui était emmené. Les Juifs désorientés rassemblaient les biens qu’ils voulaient prendre avec eux dans le camp, lorsqu’un officier nazi appela les villageois qui étaient à proximité : « Vous pouvez prendre tout ce que ces juifs laissent, car c’est sûr qu’ils ne reviendront pas pour les reprendre ! »

 

Deux femmes polonaises qui se tenaient non loin de là ont vu une femme vers l’arrière du groupe, portant un grand manteau, lourd et qui avait l’air cher. N’attendant pas qu’une autre personne ne prenne le manteau avant elles, elles ont couru vers la femme juive, l’ont jetée à terre, lui ont saisi son manteau et sont parties à toute allure.

S’éloignant des autres, elles ont rapidement posé le manteau par terre pour partager le butin qui était dissimulé à l’intérieur. En fouillant dans les poches, elles ont découvert le cœur chavirant des bijoux en or, des chandeliers en argent et d’autres objets de famille. Elles étaient ravies de leurs trouvailles, mais lorsqu’elles ont de nouveau soulevé le manteau, il semblait toujours plus lourd qu’il n’aurait dû être. Après avoir encore vérifié, elles ont trouvé une poche secrète, et caché à l’intérieur du manteau il y avait un bébé …. une petite fille !

Choquées par leur découverte, une des femmes a eu pitié et a plaidé auprès de l’autre, « Je n’ai pas d’enfant, et je suis trop vieille aujourd’hui pour en avoir un. Prenez l’or et l’argent et laissez-moi le bébé. » La femme polonaise emporta sa nouvelle « fille » chez elle, au plus grand plaisir de son mari. Ils ont élevé la petite fille juive comme leur propre enfant, la traitant très bien, mais ne lui révélant jamais quoi que ce soit à propos de ses antécédents. La jeune fille excella dans ses études et devint même médecin, travaillant en tant que pédiatre dans un hôpital en Pologne.

Lorsque sa « mère » décéda de nombreuses années plus tard, une visiteuse vint pour lui présenter ses condoléances. Cette vieille femme s’était invitée elle-même et dit à la fille: «Je veux que vous sachiez que la femme qui est décédée la semaine dernière n’était pas votre vraie mère … » et elle s’est mise à lui raconter toute l’histoire. Elle ne la croyait pas au début, mais la vieille femme a insisté.

« Quand nous vous avons trouvée, vous portiez un magnifique collier en or avec une écriture étrange, qui doit être de l’hébreu. Je suis sûre que votre mère a gardé le collier. Allez voir de vous-même ». En effet, la femme ouvrit la boîte à bijoux de sa mère décédée et trouva le collier tout comme la vieille dame le lui avait décrit. Elle était choquée. Il lui était difficile d’imaginer qu’elle avait été d’origine juive, mais la preuve était là, dans sa main. Comme ce fut son seul lien vers une vie antérieure, elle chérit le collier. Elle l’avait fait agrandir à la taille de son cou et le portait tous les jours, même si elle n’avait aucune pensée pour ses racines juives.

Un peu plus tard, elle est allée en vacances à l’étranger et a rencontré deux garçons juifs qui étaient sur une rue principale, essayant de convaincre les passants juifs de porter des Tefillins sur les bras (pour les hommes) ou d’accepter des bougies pour les allumer le Chabbat, le vendredi après-midi (pour les femmes). Saisissant cette occasion, elle leur a raconté toute son histoire et leur a montré le collier. Les garçons ont confirmé qu’un nom juif était inscrit sur le collier, mais ne savaient pas quel était sa situation du point de vue religieux. Ils lui ont conseillé d’écrire une lettre à leur mentor, le Rabbi Loubavitch ZT « L, pour tout lui expliquer. Si quelqu’un saurait quoi faire, ce serait lui.

Elle suivit leurs conseils et envoya une lettre le jour même. Très vite, elle reçut une réponse indiquant que selon les faits il était clair qu’elle est bien une jeune fille juive et peut-être qu’elle devrait envisager d’utiliser ses compétences médicales en Israël où les pédiatres talentueux sont très recherchés. Cela éveilla sa curiosité, et elle se rendit en Israël où elle consulta un tribunal rabbinique (Beth Din) qui la déclara juive. Peu de temps après, elle fut acceptée dans un hôpital pour travailler, et ensuite rencontra son mari et éleva une famille.

En août 2001, un terroriste a fait exploser le café Sbarro dans le centre de Jérusalem. Les blessés ont été transportés à l’hôpital où cette femme travaillait. Un patient a été amené, un homme âgé en état de choc. Il cherchait partout sa petite-fille qui avait été séparée de lui.

Demandant comment elle pourrait la reconnaître, le grand-père frénétique donna une description d’un collier en or qu’elle portait.

Finalement, la petite-fille fut retrouvée parmi les blessés. A la vue de ce collier, la pédiatre se figea. Elle se tourna vers le vieil homme et lui dit: « Où avez-vous acheté ce collier ? » Il lui répondit « Vous ne pouvez pas acheter un tel collier. Je suis orfèvre et j’ai fait ce collier. En fait, j’en ai fait deux tout à fait identiques pour chacune de mes filles. Voilà la petite-fille de l’une, et mon autre fille n’a pas survécu à la guerre « .

Et voilà comment une fille juive, brutalement arrachée à sa mère sur une plate-forme de camp nazi il y a près de soixante ans, a retrouvé son père …..

 

       Le repas échangé dans l'avion, nos Sages sont éternels !

 

Un Roch Yéchiva raconte : une fois, j’étais dans l’avion et je venais de recevoir mon repas, d’ouvrir la barquette, lorsque j’ai eu un besoin pressant. Je me suis levé pour rejoindre les cabinets puis je suis revenu à ma place.

Alors que j’allais entamer mon repas, je me suis souvenu de la halakha qu’un morceau de viande qui a été laissé dans un endroit public sans "surveillance" ne peut plus être consommé. Les sages l’ont interdit de peur qu’il ait été échangé par un morceau non-cachère (le morceau reste consommable si on le reconnait ou s’il a un signe nous permettant de le reconnaitre - voir les précisions de cette loi dans Yoré Dé’a 63).

Je savais que le morceau de viande n’avait sûrement pas été échangé, mais je me suis souvenu que les décrets de nos sages restent en vigueur même dans les configurations où les raisons n’existent pas. Il est tout à fait nécessaire de respecter les décrets des sages même lorsque nous sommes sûrs qu’ils n’existe aucun risque ! Aussi j’ai refermé la barquette en la poussant sur le côté de ma tablette.

Mon geste attira l’attention de l’homme qui se trouvait à mes côtés. « Puis-je me permettre de vous demander pourquoi vous ne mangez pas ? » dit-il en m’interrogeant.

Mes essais pour esquiver la vraie réponse ne portèrent pas de fruits et je fus contraint de lui avouer la vérité. « Les sages de la Torah ont décrété (il y a près de 2000 ans) une loi interdisant de manger un morceau de viande qui a été "abandonné" de peur qu’il n’ait été échangé par un morceau pas cachère.

Entendant ma réponse, cet homme s’exclama : « Heureux le peuple qui a de tels guides ! Je ne peux que vous avouer que la sagesse de vos maîtres vous a sauvé ! En effet, j’ai vu que vous avez reçu un plat cachère et lorsque vous vous êtes levé, j’ai eu envie d’en goûter. Personne ne me regardait et j’ai échangé une de vos boulettes avec une des boulettes de mon plat (non-cachère)… »

                                   Source : Otsarote Hatorah

 

בס"ד

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